Lune 65 - Carryload

Le Guru les attendait dans la grise matinée, le visage boursoufflé par la nuit blanche, l'oeil rouge et piqué par la fraicheur matinale. Sa peau pelait et sa barbe repoussait en rythme avec ses cheveux, lui donnant un air hirsute et dangereux malgré sa démarche assoupie.

Son haleine matinale de fennec est planquée dans une épaisse écharpe trouée, dans laquelle il a noyé la moitié de son visage jusqu'au nez.
Comme cela étouffe sa voix, il est obligé de crier. Alors c'est lapidaire, économe, directif.

En ligne.
Devant-moi.

Apportez Carry. Mukunda, un pas en avant.

Sans bouger autre chose que le bras, il fait signe aussi à son épouse d'avancer.

Un regard vers Carry. Visiblement, la nuit ne lui a pas réussit. Si quelqu'un lui éternue dessus, c'en est fini d'elle.

Lalita qui venait à peine de rouler sa natte, se lève abandonnant ses affaires dans l'herbe pour rejoindre Ajeya. La nuit fut courte pour elle, mais pas sans sommeil. Parfois les rêves conseillent.
Mais pour Carry, aucune révélation.

"Ajeya ! Rejoins Mukunda et Amiya... Carry est mourrante, et tu peux les aider à la sauver... Je crois qu'ils t'attendent tous."

"Je vous rejoins vite..."

Ce qu'elle fera dès qu'elle aura fini de ranger son lit improvisé.

Le Guru renifle dans la fraicheur matinale.

Voilà Carry, celle qui vit son dernier jour. Elle pourra un vivre un autre, et encore d'autres si les dieux sont avec nous. Et si la science du monde terrestre.

Amiya, Mukunda, j'ai besoin que vous travailliez de concert pour la sauver. Vous opèrerez à l'écart, avec autant de rituels et de méthodes qu'il vous faudra. Vous devrez partager vos secrets.
Lalita vous assistera et ne répètera rien de ces savoir obscurs.

Il avise Ajeya, Isran, la tente ou ronfle encore Janum.

Nous, nous allons pourvoir à vos besoins.
N'oubliez pas, de votre concorde dépendra sa vie et sa santé, son retour tel que nous la connaissions.
Et si vous n'y arrivez pas...

Il inspire, renifle à nouveau. Panne d'idées, le guru ?

Au travail.

Mukunda ne peut s'empêcher de sourire. La blonde n'est plus qu'une enveloppe desséchée, la seule chose qui lui semble raisonnable c'est d'extirper le démon avant de la rendre au royaume des morts, pour qu'elle puisse prétendre continuer son cycle de renaissance. Morte ou vivante, la frontière lui semble insignifiante.
Il sourit pare que le Guru se voit en patriarche de la nouvelle Inde, trois femmes, un enfant et quelques hommes, un tomawak  pour baton de commandant et perpétrer un nouvel royaume. Deux femmes seulement et la promesse d'un empire vacille, une maladie ou un accident, et il en sera fini de la lignée des Oms.

"Notre empire est méditation."
souffle Mukunda, hors de propos et perdu dans ses pensées.


"Viens voir Ajeya. Parce que je reste convaincu que mon plan est le seul valable, mais y a que toi qui pourra confirmer le bienfondé du remède.

Il attend que l'enfant les rejoigne pour s'entretenir avec la Raji en bordure du campement, si leurs palabres n'a rien de secret, elles doivent rester hors d'atteinte de la blonde et ses pouvoirs occultes.

"Asseyez vous. Carry souffre d'une maladie incurable, elle n'est pas la seule à en présenter les symptomes. Son ame s'est envolée, réfugiée on ne sait ou, mangée par un démon. Il n'y a aucune médecine qui pourra l'en guérir. La notre ou celle des firengis.
Il faut tuer le démon en elle sans trop affecter son corps ou son ame. Le venin du cobra sur son bras ou sa jambe gauche purgera son corps du démon la ou il réside... Des séquelles ? Surement oui... Mais si vous voyer un autre moyen de purifier sa partie gauche..."

La femme rouge s'assoit, l'air épuisée et lasse.

"Elle n'a rien mangé depuis des jours, mais elle continué de boire. Elle gardait nos stocks d'eau, ils sont presque vides. Elle s'hydrate, c'est signe qu'elle continue d'écouter son corps. Elle a juste...entamé une période d'ascèse et de méditation et beaucoup de nos sages l'admireraient pour cela."

"Elle n'est pas possédée, comme voulez le penser. Tout n'est pas mystique. Elle est juste extrêmement affaiblie. Peut-être ses pensées sont-elles devenues si noires et tristes, ce qui arrive souvent quand on est en mal-nutrition ou en hypoglycémie, qu'elle n'a plus la volonté de vivre."

"Nous serions ailleurs, nous serions avant, j'aurais conseillé de la mettre sous perfusion. Hélas, ce n'est plus le cas et nous n'en avons pas les moyens. Il faudrait la réalimenter petit à petit, pour réhabituer ses organes. Mais j'ignore si elle se laissera faire."

"Un poison, dans son état, la tuera. Je ne veux pas cela. Mais c'est peut-être ce qu'elle, elle veut. Alors je propose d'essayer de l'alimenter, avec une bouillie de riz et de fruits. Si elle se laisse faire, c'est qu'elle veut vivre et elle se remettra."

"Si elle refuse, c'est qu'elle veut mourir et vous pourrez la tuer. Une morsure de cobra sera une mort plus rapide que la faim. Mais je le répète, ce n'est pas l'oeuvre d'un démon. C'est l'oeuvre de son esprit et rien d'autre. Il faut que vous en aillez conscience, tous. Nos âmes ont leurs humeurs et personne n'est à l'abri d'une dépression. Ni la joyeuse Carry, ni la discrète Lalita, ni la douce Amiya. Une simple déséquilibre et tout se brise."

Elle marque une pause, le temps de plonger ses yeux noirs et vides dans ceux du sadhu, avant d'ajouter:

"Si elle refuse. Si...elle meurt aujourd'hui. Même si son corps est souillé par du poison, je ferais un bûcher. Sache le. Son corps ne sera pas noyé avec celui des impurs."

"Tu oublies un point important Amiya."

Il lisse sa barbe pour ménager un silence, tripote ses bijoux.

"Elle a attaqué Shankar pendant la nuit. Est- ce qu'un sans-vie agirait de la sorte  ?
Et ses symptomes ont démarré à l'arrivée à Vertigo pour le mariage. Elle s'attaque aux symboles de nos croyances, au renouveau des Oms. Si c'est l'oeuvre de son esprit, c'est qu'il est profondément troublé. Je préfère croire, ma foi dans les hommes est grande, que c'est l'oeuvre d'un démon, qu'un esprit est corrompu par des mauvaises influences, et que la méditation et l'enseignement soignent tous les maux.
La nourrir de force, la retaper ne changerait rien. Elle est un danger si on ne la soigne pas.

Une morsure de cobra est surement radicale. Ajeya, il n'y a pas moyen de controler tes cobras, pour que la dose de venin soit faible, une morsure infligée avec amour, retenue, un baiser de tes enfants. Il s'agit juste de purifier son sang et son ame."

Entendant son nom, le Guru se retourne et revient vers la troupe.

Oui elle m'a attaqué. Peut être s'est-elle sentie menacée ? Sachez que celui qui, en pleine nuit, en pleine méditation, me saisit la bouche pour y mettre de la nourriture de force se fera aussi crever l’œil sans sommation.
Je lui demanderai des comptes quand elle pourra articuler. Mais je ne réclamerai pas la mort d'un végétal ou d'une chose qui ne peut s'exprimer.

Il avise Carry. Et sa fureur passe un peu, sous un voile de tristesse.

Hier, aucun d'entre-vous ne m'a écouté. Sachez que cela ne se reproduira plus. Je suis votre Guru, votre oreille en temps de paix. Quand on se bat, il n'y a qu'une bouche. Une seule.

Et celle qui l'a épousée se tient avec vous. Écoutez votre Raji.

Il hoche la tête, l'oscille, puis retourne vers le camp.

Amiya soupire, encore et toujours. Même quand elle regarde son époux, elle semble éteinte. Même s'il prend son parti, ça ne semble pas lui faire plaisir plus que ça. L'heure est peut-être trop grave pour des paillettes ou mièvreries bollywoodiennes?

"Mukunda, j'appelle une dépression une maladie, tu peux l'appeler démon si cela te rassure. Cela n'empêche que c'est réversible, autrement que par des mesures radicales. Tu veux la purifier, mais regarde la, elle n'est pas en état. Soignons la d'abord. Avisons ensuite. Quand la santé va, tout va, c'est connu et prouvé. Bénis son repas, prie pendant que j'essaie de la faire manger. Pour que ça marche, pour que j'ai raison et que ça soit aussi simple. Mais laisse lui une chance avant d'employer toute mesure radicale et dangereuse. S'il te plait."

Lalita qui s'est installée tout près du conciliabule sent une réplique sismique pointer le bout de sa lave...
Elle les écoute, un par un, mais surtout, il semble que ce soit le Guru qui éveille en elle une telle fureur.
Elle expire un peu d'air, agacée. Son regard fixe un point de l'horizon.

"Il est certainement possible de recueillir du venin, et d'en inoculer qu'une simple goutte sur une égratignure. Ainsi, les effets seraient diminués..."

"Je participerai aux prières si Mukunda me le demande, mais..."

Son regard se fige sur Shankar.

"...Mais il est une chose que je me dois d'avouer, puisque nous sommes tous très francs ici. Même si je dois encore me parjurer auprès de Ganesha."

"Je suis durement mise à l'épreuve, mais au fond, je me dis que c'est un mal pour un bien."

"Guru, si tu souhaites que je te suive au combat dorénavant, il faudra me prouver que je peux te faire confiance dans ce domaine."

"Car là, je dois dire que j'ai du mal à croire à ton courage face au danger."

"Après avoir alerté tout le camp, en pleine nuit, criant aux armes et hurlant le nom de Kali juste parce que, finalement, nous l'apprenons à l'instant, tu forçais Carry à manger et qu'elle s'est défendu... Je ne vois rien de rassurant là dedans... Fuir devant une femme seule et affaiblie bien qu'armée... ? Cette nuit, j'ai eu de la peine pour toi. Mais je ne t'en tenais pas rigueur, car je te considère comme notre maître spirituel, tu n'étais pas censé être notre chef de guerre aussi... Jusqu'à il y a quelques minutes."

"De plus, maintenant, tu nous accuses de ne pas t'avoir écouté...? Alors que nous avons tous fait en sorte de l'attacher ? Et dans l'urgence, Mukunda et moi n'avons voulu que protéger le groupe en voulant extirper le démon en elle... Notre amour pour vous tous nous ait donc reproché parce que nous avons outrepassé les ordres ? Comment pouvions nous savoir que ta blessure était la conséquence d'un acte défensif ? Tu t'es bien gardé de nous le dire... "

"Bref. Si tu veux que ta bouche soit entendue par mon oreille lors de combats, il faudra me prouver que tu ne fuiras pas la prochaine fois que ton sang coule..."


Le sermon se termine, même si au fond, elle sait pertinemment que ses paroles auront des conséquences.
Ses yeux se posent sur Carry, puis sur Amiya.

"Si j'ai suivi Mukunda, c'est parce que je me rends bien compte que ce qui arrive là, n'est pas aussi naturel que vous aimeriez le croire. Mais soit, Amiya, si tu veux encore essayer de la faire manger, et de lui donner de l'amour... Tu peux réussir là où j'ai échoué... C'est tout le bien que je lui souhaite."

De travers. C'est bien comme ça qu'Amiya regarde Lalita, alors qu'elle se montre insolente envers son époux. Il lui faut bien se mordre la lèvre où des traces de dents commencent à se voir en permanence, tant elle se retient de dire certains mots, pour rester calme et silencieuse.

Finalement, elle se lève et murmure:

"Je vais préparer une bouillie de riz. Je n'en ai pas pour longtemps. Installez Carry, débarbouillez la, expliquez lui que ce repas sera le dernier si elle le souhaite. Préparez vos prières et préparez vous à un échec comme à une réussite de la médecine douce."

Et elle se dirige vers les réserves de nourriture du groupe. En passant devant Isran, elle prend la peine de lui glisser à voix basse:

"Je suis désolée. Rien n'était censé se passer comme cela. J'ai perdu le contrôle autant que toi et mes bonnes intentions...se sont soldées d'un drame que j'aurais voulu ne jamais vivre. Nous en reparlerons, si tu le veux, quand tout sera terminé."

L'oreille tendue, elle entreprend de faire bouillir de l'eau, rince deux fois une petite portion de riz et la met directement dans la casserole. Le temps que ça chauffe, elle pourrait revenir c'est vrai, mais elle préfère fuir les prochains échanges.

Au passage d'Amiya, Isran hoche simplement la tête, le regard sombre mais sans la confusion de la veille. Puis se tournant vers Carry.

"Tu as entendu, ou tu veux que je te réexplique tout ?"

Devant l'absence manifeste de réaction, il soupire simplement avant de continuer.

"Amiya va arriver avec de quoi manger, pour toi. Après quoi tu auras un choix, poursuivre ton voyage sur cette Terre, où t'arrêter là pour en entreprendre un nouveau voyage. Ce choix t'appartient, tu peux y réfléchir jusqu'à son retour."

Le Guru se fige, fixant Lalita de son œil sombre. Sans bouger. Sans hostilité, non, mais sans aucune complaisance.

L'aghori l'a dit : Elle est en proie à un démon.
J'aurais pu la tuer, elle, moi tout seul et sans aucun bruit. Comme n'importe qui ici, qui n'est pas Kshatriya. Comme je l'ai déjà fait dans le temple sous la terre pour les étrangers.

Mais je la voulais vivante, et neutralisée. Et pour cela j'ai eu besoin de vous. Ai je eu tort de vous appeler en renfort ? Autant pour elle que pour nous, pour ne pas avoir besoin d'employer d'armes trop mortelles, ou pour sauver notre frère ou notre sœur qui tombe sous son sort.

Il shoote dans une motte de sable et se met à tourner autour du groupe, mains dans le dos, sans quitter Lalita des yeux.

Tu me parles de courage, voici ma leçon : Choisis un moment, et une arme. Et viens m'affronter. Dans mon sommeil si tu le veux, comme le ferait un ennemi peu honorable mais dangereux. Et tu verras qui l'emporte. Bien sûr, il y a des risques, d'énormes. Mais quelqu'un de courageux les mesure et les assume.

Il change de sens de rotation.

Mais si c'est sur les armes ou la tactique que tu veux des preuves, quand vous aurez sauvé ou tué cette âme, je vous entrainerai. Et si, dans ce que je dirais, il y a une chose qu'un membre de notre peuple savait avant que je ne l'enseigne, alors je lui cèderai ma place de maître d'armes. Sans discuter. Et je lui demanderai de m'apprendre, humblement.

Il change encore.

Il y a des gurus pour les védas. Des gurus pour la vie de tous les jours. Des gurus pour la danse, le théâtre... Et les armes. Pas un seul ici, ne m'a demandé de quoi j'étais maître.
C'est de ma faute. Je vous pensais observateurs, attentifs, en apprentissage, pas simplement ignorants.

Son regard se durcit soudain et il se fige.

Mais en soin, je suis inférieur à tous. Je ne sais faire qu'à manger pour le ventre, et j'ai vu que la nourrir n'est pas possible. Alors pour l'instant, je suis à votre disposition.

Srimati ! Reviens. Je m'occupe de vos ventres. Sauve-nous Carry. Les dieux l'ont tous dit dans l'histoire : la science est spirituelle. La spiritualité est scientifique et concrète. Si vous n'arrivez pas à vous entendre, à vous comprendre, à vous effacer pour la cause, pour la sauver, je préfère l'achever tout de suite.

Toujours assis, il cesse rapidement de suivre les mouvements du Guru, pour observer la statue aux quatre bras,  abandonnée au bord de la tente. il fixe toujours la statue puis les membres du groupe quand il les interpelle


"Carry la jeune fille joyeuse que nous avons connu est morte. Ceux qui veulent la pleurer peuvent le faire, on la brulera, on lui offrira une belle cérémonie et elle restera dans nos mémoires comme un feu follet au coeur de l'hiver, enjouée et pleine de vie, avec la promesse que les firengis pouvaient se méler et grandir le peuple des Oms. Nirrti nous l' a envoyé à son image, virevoltante et séductrice,  mais le cadeau est empoisonné, le ver est dans la fruit, en réalité Nirrti nous a offert la pomme de discorde. Et quand le démon s'est emparé de l'enveloppe de Carry, chacun y a vu ce qu'il souhaitait voir, une soeur, un amour perdu, la prisonnière du démon, une élève, en réalité nous n'en savons rien, elle est peut être tout cela ou encore autre chose. Seule Ajeya n'a pas cherché à projeté sa vision.
Quant à toi Guru, croire qu'on pouvait parvenir à s'accorder sur une vision, c'est méconnaitre la puissance du Maya, quand même une créature aussi grossière qu'un lézard ait réussi à nous tromper, et que dans sa mansuétude, Yama l'ai rappelé à lui pour nous ouvrir les yeux, et si nous ne l'entendons pas rire la nuit c'est que nous sommes bien sourds.

Je ne changerais plus d'avis, pour moi Carry est morte, et il reste à empoisonner ou achever d'un coup de lance le démon, et ceux qui veulent croire qu'elle est toujours en vie pourront la nourrir et la trimballer encore dans un charriot, mais je me refuserais à servir un démon. Maintenant Guru, prend une décision, ou remets t'en à Lakshmi, laquelle de ses mains donne la direction à suivre."

Shankar reste immobile un long instant. Seul le vent insolent donne du mouvement à sa silhouette grave et plantée dans le sol, fouettant ses chairs engourdies par ses nippes mal rincées. Ses yeux plissés dans un mélange de colère, de fatigue et de concentration.

Puis, il rompt le silence, une fois que celui-ci est devenu si intimidant que même le vent s'est tu.

Amiya s'occupera de Carry.
Mukunda s'occupera d'Amiya. Car si je veux voir les soins de la Radji à l’œuvre, je n'en n'oublie pas ta vision, sadhu. Et si ce démon touche ma femme, tu devras le contrer alors qu'il n'est qu'une ombre.
Amiya travaillera à sauver la vie de Carry, parce que cela deviendra notre quotidien.
Mukunda travaillera à nous protéger de ces démons.

Mukunda lui donnera le venin des enfants d'Ajeya si cela ne réussit pas.

Et moi, Shankar, si cela échoue, j'assumerai.

Pas une once d'espoir ou d'optimisme dans sa voix. Mais il n'est pas venu apporter cela, on dirait. Il sonde à présent les yeux de l'assemblée pour y lire la combativité qu'il y cherche.
Enfin, il ne regarde pas Lalita. Sans doute déjà certain d'y trouver ce qu'il attend.